|
Wildtiere:
Der Wolf in der Schweiz |
|
|
Wölfe in der Schweiz Meldungen |
|
Wildtiere Weitere Informationen |
|
|
2019: Wölfe im Kanton Genf |
|
Wolf lief in Fotofalle |
|
Erste Wolfsbeobachutung seit 150 Jahren im Kanton Genf
In der Nacht vom 7. auf den 8. Januar 2021 lief auf dem Gebiet des Kantons Genf ein Wolf in eine Fotofalle. Wie das «Office cantonal de l'agriculture et de la nature (OCAN)» mitteilte, war es die erste offiziell bestätigte Wolfsbeobachtung im Kanton Genf seit 150 Jahren.
1871 berichteten Bewohnerinnen von Châtelaine von drei Wölfen auf ihren Feldern. Zuvor wurden 1826 am Queue-d'Arve und 1830 in Chambésy nördlich von Gd. Saconnex Wölfe beobachtet. Seither gibt keine Berichte mehr über Wolfssichtungen auf Genfer Kantonsgebiet.
Nach Angaben der Genfer Naturschutzbehörden leben etwa 20 Wölfein Grenznähe zum Kanton Genf. 2005 wurde eine Wolfsbeobachtung in Chéserex (VD) und 2009 ein Wolfsereignis westlich von Genève in Péron (Frankreich). 2012 wurde ein Wolf an den Abhängen des Salève (Frankreich) fotografiert. 2019 gab es eine nicht offiziell bestätigte Sichtung zwischen der Arve und dem Genfersee.
Die Lebensbedingungen haben sich für den Wolf im Kanton Genf in den letzten Jahrzehnten wesentlich verbessert. In den Genfer Wäldern gibt es heute mehr Rotwild und Wildschweine. Diese Tiere gehören zu den bevorzugten Beutetieren der Wölfe.
|
Quelle: République et canton de Genève , Département du territoire (DT) |
Office cantonal de l'agriculture et de la nature (OCAN), 14. Januar 2021 |
Text: RAOnline |
nach
oben
Après 150 ans d'absence, un loup identifié pour la première fois à Genève |
|
Des images déclenchées automatiquement par un piège photo ont permis d'attester le passage d'un loup en ce début d'année dans le canton de Genève. Cette observation est ainsi la première donnée genevoise enregistrée par un service officiel pour cet animal, après une absence de 150 ans. Elle ne constitue pas pour autant une surprise car elle fait écho au retour progressif du loup sur ses anciens territoires, observé à la fois en Suisse et en France voisine. Elle démontre que la nature genevoise, bénéficiant d'un engagement régional en faveur des corridors biologiques et riche en chevreuils et en sangliers grâce à une gestion durable de la biodiversité, peut accueillir le passage d'une espèce associée à de larges espaces sauvages. Il faut rappeler que, même si cette observation se situe dans un canton caractérisé par une grande agglomération, le loup ne constitue pas un danger pour l'homme, comme l'attestent toutes les données recueillies en Europe depuis un siècle.
Dans le cadre de leurs activités de suivi de la faune, les gardes de l'environnement ont découvert des images déclenchées automatiquement par un piège-photo dans la nuit du 7 au 8 janvier dernier. Sur la séquence, on voit un animal, prudent et craintif, flairer précautionneusement les environs puis rebrousser chemin. Sa gorge blanche et sa large encolure sont caractéristiques: ce document atteste le passage d'un loup dans le canton de Genève, le premier confirmé par un service officiel après une absence de 150 ans. A ce stade, aucune autre image n'a été enregistrée et il est difficile de savoir si le séjour de l'animal s'est prolongé, sachant que cette espèce très mobile peut parcourir de longues distances en une seule nuit. A titre de précaution, les éleveurs de la région, peu nombreux, ont été informés sans délai et des mesures de sécurisation des animaux de rente vont être mises en œuvre sur le terrain avec l'aide des autorités.
Par où reviendrait le loup à Genève? C'était la question qui restait ouverte, car celle de son passage tôt ou tard par notre canton paraissait déjà acquise depuis quelque temps. En effet, dans le bassin lémanique, cet animal retrouve progressivement ses territoires (voir l'encadré), avec des familles établies aussi bien dans la Jura vaudois, dans les Alpes et le Chablais savoyard, où une vingtaine de loups seraient présents. Et c'est peut-être bien cette petite population, notée jusqu'au pied des Voirons, qui pourrait être à l'origine de l'observation genevoise relevée dans un espace naturel du sud-est du canton.
Des écosystèmes se rapprochant des équilibres naturels
Cette donnée hivernale correspond au moment où les loups élargissent leurs territoires d'exploration, à la recherche de leurs proies habituelles. Cette espèce joue un rôle précieux pour la santé des écosystèmes en régulant les grands ongulés. Dans ce domaine, le canton pourrait tirer parti de l'action de cet animal car le chevreuil, le sanglier et, plus récemment, le cerf, y sont désormais bien représentés. Même si elle n'indique pas l'installation du loup à Genève, cette observation témoigne de la valeur de la biodiversité genevoise: grâce à une gestion dynamique, ce précieux patrimoine retrouve progressivement ses équilibres naturels et peut ainsi accueillir le passage d'une espèce associée aux grands espaces sauvages. Cette nouvelle donnée confirme aussi concrètement la portée de l'engagement du canton en faveur de la revitalisation des corridors biologiques – ces voies permettant le déplacement de la faune, rétablies par exemple au moyen d'écoponts. Cette situation favorable vaut ainsi à notre petit territoire d'être parfois visité par le lynx, d'avoir hébergé l'un des premiers chacals de Suisse et a aussi permis le retour durable du chat sylvestre dans notre région. Aujourd'hui, le loup s'ajoute à cette liste d'espèces que, jusqu'il n'y pas si longtemps, bien peu auraient imaginé pouvoir observer à Genève.
nach
oben
Weitere Informationen |
|
Links |
|
|
|
Externe Links |
|